La délégation de service public (DSP) qui lie Noisy-le-Grand à ELIOR s’achève en 2022
Depuis de nombreuses années la FCPE NLG suit de près la restauration scolaire. Nous sommes attentifs à la qualité des repas : qualité des aliments, proportion, taille des portions, gaspillage, conditions des élèves dans les cantines etc. Nous faisons régulièrement des retours à la mairie lorsque nous constatons des dysfonctionnements (par exemple des plats que les enfants ne mangent pas pour diverses raisons ou lorsque ce n’est vraiment pas bon).
Nous participons régulièrement aux commissions Restauration où nous discutons de ces différents points. Nous serons donc très vigilants quant à cette nouvelle DSP : comment seront associés les représentants de parents d’élèves à la refonte de la DSP ? L’action publique en la matière doit désormais intégrer des préoccupations sanitaires et environnementales (loi EGALIM) alors comment seront transcrites ces obligations législatives en matière de recours au bio, au local, de lutte contre le gaspillage alimentaire et de suppression de la vaisselle jetable ?
En 2018 nous avions lancé un grand questionnaire auprès des parents auquel nous avions reçu un millier de réponses. C’est en s’appuyant sur les demandes des parents que nous avons dégagé des grands axes de réflexions que nous portons régulièrement auprès de la mairie. Nos demandes sont donc motivées par celles des parents et par des considérations sanitaires et environnementales . Voici nos demandes :
La suppression, sans attendre 2025, des barquettes en plastique utilisées pour le conditionnement, le réchauffage et le service des aliments (déjà fait à Strasbourg) ;
La mise en place de solutions permettant une amélioration de la qualité gustative des plats servis (panel de parents et enfants NOISEENS goûteurs, observatoire du goût repris par la mairie, et non plus à la main du prestataire, contrôles plus systématiques et plus larges par la mairie du délégataire ne portant plus uniquement sur la quantité servie) ;
L’introduction systématique d’une alternative sans viande (déjà expérimentée à Bondy) ;
L’introduction plus massive de produits bio et/ou locaux (circuits courts) ;
Des mesures permettant de lutter contre le gaspillage alimentaire (sensibilisation des enfants et du personnel, adaptation de la quantité servie à l’âge et à la faim, tables à troc, tri généralisé des déchets) et d’agir ainsi sur le coût de revient (et donc sur les tarifs) ;
La réalisation de travaux dans les restaurants devenus trop petits en raison de la hausse des effectifs, afin de garantir à chaque enfant un temps à table de 30 minutes minimum (voir https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F24570) ;
La mise en place d’un mobilier adapté pour un niveau sonore réduit ;
La réduction des tarifs payés par les familles dont l’enfant a un Projet d’Accueil Individualisé à hauteur du pourcentage que représentent les denrées brutes dans le coût total du repas (soit environ 25%).
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